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Le rugby - les
compétitions :
Rugby fauteuil
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Handisport : le rugby
Histoire et réglements
cf : http://www.handisport.org/content/competition/rugby.php
Seul sport collectif en fauteuil roulant
manuel accessible aux
personnes tétraplégiques, le rugby-fauteuil était en démonstration aux
Jeux
Paralympiques d’Atlanta en 1996. Il devient discipline paralympique
pour les Jeux de
Sydney en 2000.
Public concerné
Les personnes tétraplégiques et assimilées
Organisation de
l’activité Goalball
Activité rééducative et de loisirs qui peut être pratiquée dans
différentes
structures accueillant des personnes handicapées : centres de
rééducations,
foyers, clubs… Des stages seront également organisés pour permettre aux
personnes
isolées de pouvoir pratiquer et de bénéficier d’un encadrement.
Épreuve et
réglementation
Les règles du rugby-fauteuil sont une combinaison des règles du rugby,
du basket et du
hockey. Chaque équipe est composée de 4 joueurs sur le terrain et 8
remplaçants.
Selon le niveau d’atteinte du handicap, les joueurs sont classés grâce
à un nombre
de points compris entre 0.5 et 3.5 points. Le maximum de points
autorisés pour les
joueurs en jeu sur le terrain ne doit pas dépasser 8.
Le règlement officiel est celui de l’I.W.R.F. (International Wheelchair
Rugby
Federation)
En ce qui concerne les épreuves, il
existe :
un Championnat d’Europe, un Championnat du Monde, les Jeux Paralympiques
Matériel
La pratique du rugby-fauteuil nécessite un fauteuil spécifique.
Celui-ci comprend un
cadre rigide à 4 roues avec une double roulette anti-bascule
obligatoire et un double
pare-choc spécifique au rugby. Il existe deux types de fauteuils : le
fauteuil offensif
et le fauteuil défensif.
et cf : http://www.handisportroannais.com/rugby.htm
Le Rugby à XIII handi-valide
Cette pratique respecte intégralement, et sans la dénaturer, la
logique du jeu de
Rugby à XIII, seul rugby à pouvoir ainsi se décliner pédagogiquement
pour tout type de
public. Le jeu consiste à ce que le joueur stoppé balle en main
(placage ou autre moyen)
redémarre lui-même le jeu par le « tenu » et ce pour un nombre de fois
limités à 5.
Ensuite, l’adversaire dispose, à son tour, de 5 chances pour pour
marquer.
Principe du jeu
-
- Deux équipe de 5 joueurs (valides ou non), en fauteuil roulant
non motorisé.
- En gymnase de type « C » : terrain de hand-ball (40 x 20), en but
derrière la ligne de but de handball.
- Maillots équipés d’une bande scratch (cousue ou collée sur le
haut de chaque manche) et sur laquelle se fixe un foulard en tissu ou
un flag plastifié. On peut également jouer simplement « à toucher ».
- Le jeu consiste, comme au rugby à XIII « standard », à marquer
des essais (4 points) et des transformations (2 points), ainsi que des
pénalités (2 points). En fauteuil, le drop-goal (1 pont) est,
techniquement, plus difficile à réaliser mais reste tout à fait
possible.
- Pour marquer, chaque équipe dispose de 5 « tenus » consécutifs
joués après le « placage »
- En cas de 6ième placage, le ballon est redonné à l’adversaire qui
part, à son tour, pour une série de 5 « tenus ».
- Pendant la série de tenus en cours, si un défenseur intervient
intentionnellement sur le ballon (tentative d’interception, par
exemple) sans pouvoir le contrôler et que l’attaque récupère le ballon,
le compte des tenus repartira alors à zéros (geste d’arbitre : bras
fléchi, en essuie-glace au-dessus de la tête).
Les
moyens de défense
- Elle s’exerce par la prise du foulard ou du flag, ce qui
symbolise le placage et entraîne donc l’arrêt de la progression du
porteur de balle.
- Le foulard doit être pris impérativement avant la passe
éventuelle à un partenaire par le porteur de balle. Lorsque c’est le
cas, l’arbitre donne un petit coup de sifflet pour stopper
momentanément le jeu et permettre le « tenu »
- En cas de prise du foulard simultanément avec une passe (et donc,
aussi, après une passe), le jeu continue normalement, l’arbitre ne
siffle pas. En ce cas, il suffit ensuite, pour « plaquer » qu’un
défenseur touche le porteur de balle au niveau de la manche dépourvue
de foulard. Au moment du prochain « tenu », l’attaquant récupérera son
foulard.
- Au moment du placage, le défenseur doit lever en l’air, bras
vertical, le foulard pris, afin de bien le montrer à l’arbitre. Si le
placage est alors considéré comme valable, l’arbitre sifflera comme
ci-dessus indiqué.
- Le foulard doit être ensuite posé au sol sur le lieu du placage :
en effet, l’attaquant est souvent emporté dans son élan. La pose du
foulard au sol a pour but de bien marquer l’endroit précis où le
porteur de balle devra jouer le « tenu ». En fonction de l’évolution du
jeu, le foulard peut être remis à l’arbitre s’il est proche du point de
placage, voir même directement au porteur de balle s’il est « plaqué »
en position fixe.
- Au moment du jeu du « tenu », toute l’équipe des défenseurs doit
se tenir à 5 mètres (ou, à défaut, sur le ligne de but en cas de « tenu
» à moins de 5 m de cette ligne) : le plus souvent, l’arbitre indiquera
cette position de 5 m.
- Dès que la balle est jouable, les défenseurs peuvent « monter ».
- Il est interdit de défendre (comme d’attaquer) en abordant de
front le fauteuil attaquant (ou défenseur) : il faut impérativement
effectuer la prise du foulard de manière latérale. L’évitement, mais
pas l’affrontement.
- Il est interdit d’arracher la balle à celui qui la porte.
Les moyens d’attaque
- Tout comme au rugby à XIII, les attaquants doivent progresser
vers la ligne de but adverse au moyen, si besoin, de passes effectuées
ver l’arrière. Tout jouer situé devant le porteur de balle se trouve en
position de « hors-jeu » et sera pénalisé s’il intervient dans le jeu.
- Tout « en-avant » ; c’est à dire toute passe vers l’avant ainsi
que toute balle échappée et tombée au sol en direction du camp adverse
entraîne la remise de la balle à l’autre équipe.
- Un essai est marqué en déposant correctement la balle au-delà de
la ligne de but ; la main doit être impérativement en contact avec le
ballon au moment où celui-ci est « aplat » au sol. La transformation
est tentée perpendiculairement au point de marque de l’essai. La balle
est posée sur un « tee » haut et frappée du poing fermé, fauteuil fixe
à côté du ballon.
- Le coup de pied à suivre, impossible en fauteuil, est remplacé
par un « coup de poing » à suivre : la balle est tenue ou posée sur une
main, puis frappée de l’autre du poing fermé. Pour pouvoir « suivre »,
tout joueur attaquant doit se trouver en arrière du point de frappe du
ballon.
- Le ballon, de taille 4 si possible, sera légèrement dégonflé
pour, d’une part, être plus facilement capté d’une main lorsqu’il est
au sol et, d’autre part, moins rebondir, ce qui le fera sortir moins
facilement du champ de jeu.
- Le jeu du « tenu » s’effectue, fauteuil immobile, par une passe
arrière à un partenaire, fixe ou en mouvement, situé immédiatement
derrière le joueur « plaqué » et légèrement décalé à droite ou à
gauche. C’est impérativement le jouer « plaqué » qui doit jouer le «
tenu ».
Les remises en jeu
- Cas général : chaque fois que, sur le champ de jeu (hors-jeu,
en-avant, etc.), le jeu s’arrête autrement que sur un « placage », le
jeu reprendra par une remise en jeu pouvant s’effectuer comme pour un
placage mais, cette fois, par n’importe quel joueur. En outre, la balle
pourra également être immédiatement passée vers l’arrière à n’importe
quel partenaire, ainsi que frappée du poing vers l’avant (ou même vers
l’arrière).
- Si la balle sort du champ de jeu en allant, après rebond, en «
touche », le jeu reprendra par un joueur qui se positionnera sur la
ligne de touche, face à l’intérieur du terrain, et qui redémarrera
librement le jeu comme ci-dessus, à la main ou « au poing ».
- En cas de 6ième placage, la balle est redonnée à l’autre équipe
dont un joueur effectue une remise en jeu comme pour un « tenu »
normal, mais ce « tenu de transition » ne compte pas dans la série de
5, laquelle débutera au prochain « tenue ».
- De même, en cas de récupération d’un « coup de poing à suivre »,
le premier tenu de la contre-attaque ne compte pas dans la série de 5.
- Si l’équipe en possession du ballon rend la balle injouable :
- Dans son propre en-but (placage, en-avant, tir direct en touche,
etc.), le jeu reprendra par un renvoi effectués sous ses poteaux. Ce
renvoi est soit effectué en drop-goal, soit en « coup de poing à
suivre. Adversaires à 5 mètres, ballon devant faire au moins 5 mètres
et ne devant pas aller directement en touche.
- Dans l’en-but adverse, le jeu reprendra par un renvoi effectué
depuis le point de penalty du handball (équivalent du « renvoi au 2
mètres » du rugby à XIII standard) : ce renvoi s’effectue comme dans le
cas général ci-dessus. Adversaire à 5 mètres.
- En cas de pénalité tentée par un tir au but (avec le « tee »)
mais manquée et allant en ballon mort (au-delà de la ligne de fond
d’en-but), le jeu reprendra par un renvoi (en drop ou en « coup de
poing à suivre »), effectué depuis le point de penalty du handball.
Adversaires à 5 mètres, ballon devant faire au moins 5 mètres et ne
devant pas aller directement en touche.
Les principales fautes
- Les fautes techniques occasionnant normalement une mêlée
(impossible à réaliser en handisport) comme l’en-avant, le hors-jeu
accidentel, la sortie en touche (de la balle seule ou du joueur
porteur) donnent lieu à une remise en jeu pour laquelle l’arbitre
attendra que la défense soit replacée à 5 mètres pour donner le signal
de jouer.
- Sur « coupe de poing » à suivre, si la balle va directement en
touche (sans rebond préalable sur le terrain ou sans qu’un défenseur ne
la touche), la balle sera redonnée à l’adversaire qui effectuera une
remise en jeu (cas général) à l’endroit d’où il a été initialement
frappé.
- Les fautes d’anti-jeu comme le hors-jeu volontaire, le « placage
dangereux » en abordant le fauteuil adverse de front, les attitudes de
mauvais esprit, les contestations de l’arbitre, etc. donnent lieu à une
pénalité immédiatement jouable, c’est –à-dire sans attendre que la
défense soit replacée. En ce cas, l’intervention des défenseurs reste
conditionnée à leur replacement à 5 mètres.
- Si l’arbitre doit avancer la marque de la pénalité, elle sera
avancée de 5 mètres et il devra, en tout état de cause, attendre que la
défense soit replacée pour faire repartir le jeu.
- Si un joueur valide prend accidentellement appui au sol avec ses
jambes et qu’il en tire profit dans le jeu, l’arbitre redonnera la
balle à l’équipe adverse. Le jeu reprendra lorsque l’équipe du fautif
sera replacée en défense.
Les niveaux métamériques
- Les joueurs disposant de leur abdominaux, ainsi que les valides
qui se joignent aux « handisport », portent chacun deux foulards, un
sur chaque bras.
- Les joueurs ne disposant pas de leurs abdominaux, ne mettent
qu’un seul foulard et ce sur la manche de leur choix. Ce choix n’est
pas définitif et peut changer tout au court de la partie (au moment
d’un placage, par exemple). Cependant, en cas de prise du foulard sans
arrêt du jeu par l’arbitre (passe simultanée…), le joueur se retrouve
sans aucun foulard : le « placage pourra alors s’effectuer en touchant
n’importe quelle manche de ce joueur.
Wally SALVAN et Robert FASSOLETTE (concepteur du Rugby à XIII
handi-valide, en septembre 2000)
Voir : Jeux Paralympiques
Championnat d'Europe 2022